Mars 2016

Examen de la politique d'investissement de la République kirghize

Ce rapport analyse le cadre juridique et réglementaire du Kirghizistan en matière d’investissement et donne un aperçu de la manière dont le pays pourrait améliorer ses politiques d’investissement dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable.


Éditeur

Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)


Type de document

Rapports


Pays

République du Kirghizistan

Région

Asie

Bloc de construction

Assessment and diagnostics

Stratégie de financement


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Mots clés

#FDI #PolicyReform #MobilisingFinance #ShiftingInvestmentSystems #Réforme fiscale #Financement innovant

Les examens des politiques d'investissement (DPI) de la CNUCED visent à aider les pays à améliorer leurs politiques d'investissement et à familiariser les gouvernements et le secteur privé international avec l'environnement d'investissement d'un pays donné.

La DPI du Kirghizistan, lancée à la demande du Gouvernement, a été menée à travers deux missions d'enquête en novembre 2013 et février-mars 2014. La mission a bénéficié de la pleine coopération des ministères, départements et agences concernés, en particulier le Département de l'investissement et partenariats public-privé au sein du ministère de l'Économie. La mission a également bénéficié des vues du secteur privé, des donateurs étrangers et nationaux, des donateurs bilatéraux et des agences de développement.

L'EPI évalue le potentiel du pays à attirer les investissements directs étrangers (IDE) et à diversifier les flux au-delà du secteur extractif. Le rapport met en évidence les avantages de l'emplacement, les défis, ainsi que les récentes réformes politiques qui ont contribué à façonner les régimes de commerce et d'investissement du pays.

L'EPI estime que le cadre juridique spécifique à l'IED est adéquat, mais sa mise en œuvre suscite des inquiétudes et pourrait être renforcée. Alors que les réformes ont eu un impact positif sur le climat général des affaires dans des domaines clés (par exemple, la facilitation des affaires, la fiscalité, l'arpentage et plusieurs aspects de la législation du travail) ces dernières années, il est encore possible de renforcer les capacités de l'État à mettre en œuvre efficacement les politiques et à accroître la transparence administration publique.

L'EPI propose également une stratégie visant à cibler les investissements susceptibles de contribuer de manière significative au développement durable, en particulier en ce qui concerne la création d'emplois et la réduction de la pauvreté. Les priorités pour le ciblage des investisseurs devraient inclure les vêtements et les textiles, le tourisme et les agro-industries, où la présence étrangère a été limitée malgré un potentiel élevé. L'amélioration de la durabilité de l'exploitation minière et la promotion des relations commerciales devraient également être poursuivies. Enfin, la promotion de partenariats public-privé (PPP) pour favoriser l'attraction des IDE dans les projets d'infrastructure est recommandée. La nouvelle agence de promotion des investissements aura un rôle clé à jouer dans la réalisation de ces objectifs.

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