Le Kazakhstan est fermement engagé à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et se prépare à mettre en œuvre l'Agenda 2030. Avec le soutien de la Banque asiatique de développement (BAD) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le gouvernement a lancé une évaluation du financement du développement (DFA) pour analyser les ressources financières existantes et identifier les opportunités de mobiliser plus efficacement des sources de financement supplémentaires pour atteindre les ODD.
Un DFA aide les gouvernements et leurs partenaires à identifier et à dégager un consensus autour de solutions pour relever les défis de financement. Il rend les questions financières accessibles aux décideurs et aux décideurs. Il suit un processus de consultation multipartite éclairé par une analyse accessible sur les questions de politique financière et ce qu'elles signifient pour un large éventail d'acteurs et établit une feuille de route convenue qui peut soutenir les progrès dans un éventail de domaines.
Ce rapport traite à la fois des première et deuxième dimensions d'un DFA. Ceux-ci analysent le paysage du financement du développement des ressources publiques et privées disponibles ainsi que l'intégration et l'alignement entre les processus de planification et de financement au Kazakhstan.
Cet exercice a pour objectif de sensibiliser le gouvernement et ses partenaires au développement à l'idée d'entreprendre un DFA complet ou d'envisager l'élaboration d'un cadre de financement national intégré (INFF). Par conséquent, ce rapport suggère un premier ensemble de recommandations qui constituent les premières étapes vers la mise en œuvre des éléments constitutifs de l'INFF et le renforcement du mécanisme de financement des ODD du Kazakhstan.
Le rapport est structuré en fonction des dimensions DFA. Le premier chapitre explore le paysage financier du Kazakhstan. Il se concentre principalement sur la dernière décennie, à partir de 2008 en fonction de la disponibilité des données officielles. Le chapitre deux décrit le système actuel de planification de l'État et comment il s'aligne sur les processus budgétaires. Il compare la configuration institutionnelle formelle et de jure, conformément à la législation gouvernementale, avec la planification de facto et les pratiques budgétaires, sur la base d'analyses d'experts récentes disponibles et de consultations avec les parties prenantes du gouvernement. Le troisième et dernier chapitre suggère des domaines prioritaires d'amélioration, sur la base de l'analyse précédente.