Mars 2021

Rapport sur le financement du développement durable 2021

Le rapport 2021 sur le financement du développement durable (FSDR) du groupe de travail interinstitutions sur le financement du développement avertit que le COVID-19 pourrait entraîner une décennie perdue pour le développement. Le rapport souligne le risque d'un monde fortement divergent à court terme, où les écarts entre riches et pauvres se creusent parce que certains pays manquent des ressources financières nécessaires pour lutter contre la crise du COVID-19 et son impact socio-économique. Les risques à court terme sont aggravés par des risques systémiques croissants, tels que le changement climatique, qui menacent de faire dérailler davantage les progrès. Le rapport recommande des actions immédiates pour prévenir ce scénario et propose des solutions pour mobiliser les investissements dans les personnes et les infrastructures pour mieux reconstruire. Il présente également des réformes pour l'architecture financière et politique mondiale afin de garantir qu'elle soutienne une reprise durable et résiliente et qu'elle soit alignée sur le Programme 2030. 

Le FSDR 2021 commence par une évaluation de l'impact de la pandémie sur le contexte macroéconomique mondial (chapitre I), y compris une discussion sur les liens entre les risques économiques, sociaux (par exemple, la santé, les inégalités) et environnementaux (par exemple, le climat). Le chapitre thématique (chapitre II) explore la croissance du risque systémique mondial afin d'identifier les options politiques pour un financement durable et résilient. Le reste du rapport (chapitres III.A à III.G et IV) examine les progrès, les défis et les options politiques dans les sept domaines d'action de l'Agenda d'Addis, y compris en réponse à la crise actuelle et aux risques futurs. 

Le FSDR 2021 est le sixième rapport sur la mise en œuvre des résultats du financement du développement depuis l'adoption de l'Agenda 2030 et du Programme d'action d'Addis-Abeba. L'évaluation s'appuie sur l'expertise, l'analyse et les données de plus de 60 agences et institutions internationales qui composent le groupe de travail.